Par Jean Massonnet
Le 8 décembre prochain, Lyon, comme chaque année, va être inondé de lumières. Aux humbles lumignons traditionnels qui brûleront sur les rebords des fenêtres s’ajouteront les mille feux qui brilleront dans les rues du centre et les places, sur les monuments, les églises, l’Hôtel de Ville, l’Opéra, la Cathédrale, Fourvière et St Nizier. C’est du moins ce à quoi l’on s’attend, et l’on viendra d’un peu partout pour se réjouir de ce spectacle.
Et comme chaque année aussi, quand Hanoukka a lieu comme cette année en même temps, on allumera le soir même, dans les foyers juifs, l’une des huit lumières de Hanoukka, cette fois la septième. Quels rapports entre ces flots d’illuminations déversées par de gros projecteurs ou mille ampoules électriques, et ces discrètes flammes qui brilleront à l’intérieur des maisons juives, ou peut-être à leurs fenêtres ? À première vue – si l’on peut dire – aucun. Et pourtant…