
A l’occasion de Yom Yerushalayim, le jour de Jérusalem, le 22 mai 2020, nous vous proposons quelques informations ainsi que la chanson Yerushalayim shel zahav, en vidéo, le texte hébreu, une version phonétique et une traduction.
En particulier, une version Judéo-Chrétienne créé pour les 70 ans de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France et interprétée par deux chorales, une juive et une chrétienne.
Yom Yerushalayim - יום ירושלים
Le 12 mai 1968, le gouvernement d’Israël proclamait le "Jour de Jérusalem", Yom Yerushalayim, comme jour de célébration, le 28 du mois d’Iyar, date hébraïque à laquelle la ville divisée de Jérusalem est devenue unifiée après la guerre des six jours en 1967.
Plus d’informations sur Jérusalem et Yom Yerushalayim :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_de_J%C3%A9rusalem
Yerushalayim shel zahav (Jérusalem d’or)
ירושלים של זהב
Cette chanson a été écrite par Naomi Shemer pour un festival de chansons à Jérusalem en avril 1967 à la demande de Teddy Kolek, maire de la ville. Peu après la réunification de Jérusalem, elle y a ajouté une nouvelle strophe qui évoque le retour des juifs dans la vieille ville.
Elle est devenue l’hymne (officieux) numéro deux de l’état d’Israël, l’officiel étant Hatikva.
pour en savoir plus sur Naomi Shemer
Le 5 mars 2018, l’Amitié Judéo-Chrétienne de France a fêté ses 70 ans au cours d’une soirée, à la paroisse protestante des Batignolles à Paris 17e.
Au cours de cette soirée nous avons eu le plaisir d’entendre les chorales de la paroisse protestante des Batignolles ainsi que de la communauté juive d’Adath Shalom, dirigées ensemble par Laurence Temime.
Pour cette occasion, Laurence Temime a harmonisé spécialement une version de Yerushalayim shel zahav en français et en hébreu pour ces deux chorales.
C’est cette création que nous vous proposons ci-dessous : attention, le son est très faible au début mais cela s’améliore.
Ecoutez aussi la suite, un autre chant (evenou shalom aleichem) par les deux chorales mais aussi une intervention du pasteur de la paroisse, Jean-Marie de Bourqueney ....
Une autre très jolie version en hébreu, une juive et un catholique, Nourith et Grégory Turpin :
Et enfin, une version plus connue par Ofra Haza, avec en sous-titres les paroles en hébreu et la traduction en anglais
אוויר הרים צלול כיין
וריח אורנים
נישא ברוח ערביים
עם קול פעמונים
ובתרדמת אילן ואבן
שבויה בחלומה
העיר אשר בדד יושבת
ובלבה חומה
ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
.הלא לכל שיריך אני כינור
חזרנו אל בורות המים
לשוק ולכיכר
שופר קורא בהר הבית
.בעיר העתיקה
ובמערות אשר בסלע
אלפי שמשות זורחות
ושוב נרד לים המלח
.בדרך יריחו
ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור
אך בבואי היום לשיר לך
ולך לקשור כתרים
קטונתי מצעיר בניך
.ומאחרון המשוררים
כי שמך צורב את השפתיים
כנשיקת שרף
אם אשכחך ירושלים
...אשר כולה זהב
ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור
Avir harim tsalùl kayaïn
wereyah ’oranim
Nisa’ berùah ‘arbayim
‘im qol pa‘amonim
ùvtardemat ’ilan wa’even
shvùya bahalomah
ha‘ir ’asher badad yoshevet
ùvelibah homah
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
Hazarnù ’el borot hammayim
lashùq welakikar
shofar kore’ behar habayit
ba‘ir ha‘atiqah
ùvame‘arot ’asher basela‘
’alfey shmashot zorhot
veshùv nered le yam-hammelah
bederekh yeriho
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
Akh bevo’i hayyom lashir lakh
welakh liqshor ktarim
qatonti mitse‘ir banaïkh
ùme’ahron hamshorerim
ki shmekh tsorev et-hasfatayim
kineshiqat saraf
’im eshkahekh yerùshalayim
’asher kùlah zahav
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
L’air des montagnes est limpide comme le vin
et l’odeur des pins
est portée par le vent du soir
au son des clochettes.
Tandis que dorment l’arbre et la pierre
enfouie dans son rêve,
la ville qui reste solitaire
une muraille dans le cœur.
Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)
Nous sommes revenus aux puits des eaux,
au marché et sur la place.
Un shofar appelle sur le Mont du Temple
dans la Vieille Ville.
Et dans les grottes des rochers
Des milliers de soleil rayonnent
Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.
Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)
Mais venue aujourd’hui chanter pour toi
Et te tresser des louanges
Je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants
ni du dernier des poètes.
Car ton nom brûle les lèvres
Comme le baiser d’un séraphin
Si je t’oublie Jérusalem...
Toi qui es toute d’or.
Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)
En hébreu vocalisé (attention, il n’y a pas tous les couplets)
RV